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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 22:06

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Read print 
est une bibliothèque en ligne et en anglais sur laquelle je suis tombée par hasard. Je lis actuellement un recueil de nouvelles, d'un auteur américain bien connu, qui fera l'objet d'un billet dans quelques jours... Ce soir, après avoir terminé l'une des histoires, j'ai eu envie de lire le texte en version originale. Après une brève recherche sur Internet, j'ai trouvé Read print. Ce site regroupe 8 000 livres et 3 500 auteurs parmi lesquels Agatha Christie, Jane Eyre, J. M. Barrie, Robert Frost, etc.

 

En deux ou trois clics (le site a un moteur de recherche assez performant)  l'internaute accède gratuitement au texte voulu si peu qu'il soit dans le domaine public avec, en prime, la biographie de l'auteur.

 

Les écrivains français ne sont pas en reste. On peut ainsi trouver certaines oeuvres d'Alexandre Dumas ou Victor Hugo. Relire nos grands classiques dans la langue de Shakespeare voila qui a de quoi séduire les moins protectionnistes d'entre nous...

 

Top : la gratuité, la quantité de textes proposés. 

Flop : les pubs sans rapport avec la littérature.

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 21:42

Suite au tag de Sophie, je vous présente ma sélection de livres pour Noël.


Pour ceux qui ont aimé le film et qui veulent découvrir le livre, ou inversement...


 


Pour ceux qui pensent, à juste titre, que l'humour est une forme d'intelligence...

 


Pour ceux qui vénèrent la lange française et surtout en l'honneur d'une très grande dame...


Pour ceux qui, comme moi, adorent les biographies ou comment démêler la réalité de la fiction...
 

Pour ceux qui ont gardé une âme d'enfant...


 
J'aimerais à mon tour avoir des idées cadeaux de Anouchka, Delphine et Cathy...

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 07:00

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Je vous emmène au bout de la ligne
ne serait peut-être jamais tombé entre mes mains sans cette rencontre avec l'auteur, Sophie Adriansen. Tout est parti d'un mail à la fin de l'été, suivi d'un autre, puis d'un troisième. Avant même que j'arrive sur Paris, nous avions décidé de nous rencontrer. Samedi dernier, nous nous retrouvions donc dans un café. Et après d
eux heures d'une conversation sans interruption, me voilà, rentrant sous la neige, avec le dernier livre de Sophie : Je vous emmène au bout de la ligne publié aux éditions Max Milo.

 

La soirée aura raison de cet ouvrage que j'ai beaucoup aimé. A la fois documenté, vivant, et bien écrit, Je vous emmène au bout de la ligne raconte le quotidien de Rodolphe Macia, conducteur de métro sur la ligne 2, par ailleurs compagnon de Sophie.

 

Les chapitres, courts, abordent tous les aspects d'un métier pas tout à fait comme les autres. Un fois le livre refermé, reste à l'esprit une incroyable galerie de portraits : les petits malins qui tirent le signal d'alarme, les amants un peu trop fougueux, les désespérés qui tentent et parfois malheureusement réussissent à se suicider, les taggueurs et les pickpocket... Tout ces gens que l'ont croise, parfois sans le savoir, souvent sans les voir. Une chose est sûre, après avoir lu Je vous emmène au bout de la ligne, vous ne prendrez plus le métro de la même façon.

 

Site du livre : http://www.auboutdelaligne.fr/
Blog de Sophie :  http://actualitte.com/blog/sophielit/

Photo DR

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 18:58


Je ne sais pas vous mais moi, quand une exposition me plaît, j'ai l'habitude d'acheter le catalogue qui s'y réfère. Car le catalogue d'exposition, en plus d'être du plus bel effet dans une bibliothèque, est comme un album souvenirs qui nous rappelle les bons moments passés dans tel ou tel musée.
Aussi hier matin, après avoir visité l'exposition Monet, au Grand Palais, je suis entrée dans la boutique avec la ferme intention d'y trouver l'ouvrage convoité.
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Mais avant d'acheter le catalogue, 50 euros tout de même, ma curiosité livresque étant la plus forte, je commence à regarder la sélection d'ouvrages proposée quand soudain mes yeux s'arrêtent sur une couverture et ce titre "Monet ou le trimophe de l'impresionnisme", édité chez Taschen. La réputation de l'éditeur ne m'échappe évidemment pas, je décide donc de pousser l'exploration plus loin. Au final, ce beau livre propose une biographie richement illustrée de Claude Monet sur près de 500 pages, le tout pour un tout petit prix (19 euros et des poussières). Le lecteur découvre ainsi tous les épisodes de la vie du peintre, ses voyages (Saviez-vous que Claude Monet est par exemple allé à Venise ?), ses amours, la naissance de l'impressionisme, etc. Plus qu'une biographie, ce livre revient sur la naissance d'un courant artistique majeur.

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Sinon, j'ai eu un immense coup de coeur pour l'ouvrage publié chez Hazan "Les nymphéas, grandeur nature", de Michel Draguet. L'imposant volume comprend 36 dépliants, qui une fois ouverts, permettent de découvrir grandeur nature, une cinquantaine de détails des tableaux de nymphéas datant de 1899 à 1926. Parfois sur plus d'1,10 mètre de hauteur ! Une campagne photographique a été réalisée spécifiquement pour ce projet. Le livre relié sous coffret et valise, compte 100 illustrations couleur et 228 pages. Seul bémol, les 170 euros à débourser, une somme justifiée cela dit.

 

Site de l'exposition : http://www.monet2010.com/

Photos DR

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 09:50

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6 décembre 1954. Le prix Goncourt est décerné à Simone de Beauvoir pour son dernier livre : Les Mandarins. A quelques kilomètres de là, à des années lumières du microcosme parisien, Gérard Cohen, garçon de course chez Gallimard, se rend chez Louis-Ferdinand Céline. Etrange époque qui fait se cotoyer les victimes et leurs anciens bourreaux. La rencontre entre l'antisémite, vieillissant à la mine décrépie et le juif dans la force de l'âge, écorché par l'Histoire, aurait pu être saisissante. Elle ne l'est pas.

 

La quatrième de couverture m'avait pourtant séduite. Découvrir les coulisses du milieu littéraire des années 50, comment refuser une telle proposition ? La biographie de l'auteur avait fini de me convaincre : né à Paris en 1973, Mikaël Hirsch est le petit-fils de Louis-Daniel Hirsch, l'un des fondateurs de la NRF... En fait de coulisses du milieu littéraire, Le réprouvé ne rapporte que des bribes, déjà largement connues. C'est dommage, tellement dommage... La déception s'est alors installée et ne m'a plus quittée.

 

Le narrateur, représenté par un Gérard Cohen assez commun, revient sur son adolescence volée par l'occupation, où la plupart des filles qu'il aime ou seulement étreint, meurent dans les jours qui suivent. Honnêtement, ce n'est pas le récit que j'attendais.

Mademoiselle

 

Mikaël Hirsch, Le réprouvé, éd. l'Editeur, 192 p., 14 €

 

Ce livre a fait l'objet d'un partenariat avec Blog-o-Book merci à eux et aux éditions l'Editeur.

 

Le site de l'auteur : http://www.mikaelhirsch.com/

Photo DR

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 07:26

A Bordeaux, les éditions de L’Abat-Jour viennent de publier leur premier livre : Tuer le temps de Nimzowitsch. Présentation d’une maison d’édition qui se veut atypique mais reste à savoir si cela suffira à lui donner une place de choix...

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Comment vous est venue l’idée de créer une maison d’édition au tirage moitié numérique moitié papier ?

J’avais envie de publier des textes différents de ceux publiés par les autres maisons d’édition, qui ne prennent pas assez de risques à mon goût. En ce qui concerne l’aspect numérique/papier, je voulais satisfaire à la fois ceux qui préfèrent lire en PDF pour un coût moindre (6 €) et ceux qui sont prêts à dépenser un peu plus pour avoir la version papier (12 €). Pour une petite maison d’édition comme la mienne, je pense que ce serait une erreur de se priver d’un des deux formats.  

 

Pourquoi l’avoir baptisée L’Abat-Jour ?

Pour l’incongruité du terme « abat-jour » associé au livre, le sens poétique éventuel (« abattre le jour », lointaine référence au « soleil cou coupé » d’Apollinaire) et se situer au début d’une liste quelconque par ordre alphabétique. Étant un individu bassement pragmatique, la dernière raison est la principale. 

 

Tuer le temps, est le premier roman diffusé par votre maison d’édition, pouvez-vous nous en dire quelques mots et pourquoi l’avez-vous choisi ?

Je le vois comme une sorte de Roi sans divertissement (de Giono) version gore, l’histoire d’une femme au-dessus de tout soupçon qui tue des gens sans raison, par ennui existentiel, en écrivant le mode d’emploi du crime gratuit. Je cherchais, comme premier roman, un texte assez fort pour retenir l’attention du lecteur, le divertir tout en l’amenant à s’interroger. J’espère que c’est le cas ici.   

 

Comment peut-on se procurer vos ouvrages ?

Afin de diminuer au maximum les coûts, je ne passe pas par les réseaux de distribution traditionnels. Le seul moyen d’acheter nos romans est de passer commande sur le site www.editionsdelabatjour.com (version numérique bientôt disponible, version papier en précommande). Les 26 premières pages du livre y sont également disponibles.   

 

La revue L’Ampoule fait partie intégrante de votre projet, pouvez-vous nous la présenter ?

Il s’agit d’une revue en ligne, dirigée par Marianne Desroziers, qui traite du rapport entre la littérature et Internet, tout en apportant des éclairages (d’où son nom) sur divers auteurs. Les lecteurs peuvent également nous envoyer leurs propres articles à la même adresse que pour les manuscrits, editionsdelabatjour@hotmail.fr

Photo DR

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 11:04

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Liens de sang
,  de Janine Teisson, retrace l’histoire de l’Algérie à travers trois générations
 de femmes.

 

Djeyhmouna, témoin de la colonisation du pays au XIXe siècle, est la première à parler. Elle n’est encore qu’une enfant lorsqu’elle assiste au massacre de sa mère, exécutée par les colons français. Mariée de force à un vieillard, Djeyhmouna ne cède à aucune de ses avances. Pour elle, pas question de coucher avec cet homme. Jamais. A la mort de celui-ci, enfin libre mais de nouveau en danger, elle trouve refuge auprès du roumi, Ismaël, qui devivendra plus tard son mari.

 

Monique est l’arrière arrière petite fille de Djeyhmouna. Depuis son lit d’hôpital, elle se souvient de son Algérie, celle des années 50. Avant de mourir, elle libère des secrets devenus trop lourds pour elle. Jeune institutrice communiste, Monique a vécu la guerre de libération du côté des Algériens. Après avoir caché un combattant de l’ALN, elle est emprisonnée et perd le bébé qu’elle attendait. Le destin mettra, néanmoins, un enfant entre ses mains, celui d’une autre. Mais quelle autre ?

 

C’est la question que se pose Claudia, la troisième femme du roman, le nourrisson recueilli par Monique et élevé comme sa fille. Face à cette révélation, la jeune femme décide de partir pour l’Algérie. Nous sommes en 1990, le pays sombre dans la violence. 
 

Dans Liens de sang, les actes des français en Algérie apparaissent au fil des siècles, sans concessions. A lire ne serait-ce que pour savoir... à défaut de comprendre.

Mademoiselle

Ce livre a fait l'objet d'un partenariat avec Blog-o-Book, merci à eux et aux éditions du Chèvre feuille étoilée.

Photo DR

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 09:01

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Initialement publié en 2008 aux éditions Viviane Hamy, Un lieu incertain de Fred Vargas vient de sortir en format poche. Cette fois, le commissaire Adamsberg part sur les traces d’un concasseur de corps.

 

Tout commence en Angleterre, devant le cimetière de Highgate, où Adamsberg découvre une vingtaine de pieds découpés, alignés, chaussés. Danglard qui accompagne le commissaire croit reconnaître l’une des chaussures de son oncle, mort depuis plusieurs années, en Serbie.

Les policiers sont horrifiés. Pourtant cette découverte n’est rien face à ce qui les attend en France.

 

A peine a-t-il retraversé la Manche, qu’Adamsberg est confronté à un meurtre épouvantable. Le chroniqueur judiciaire, Pierre Vaudel, vient d’être retrouvé mort, le corps réduit en un amas de chairs sanguinolentes. Les enquêteurs croient d’abord à un règlement de compte avant de s’orienter vers un complot venus « d’en haut ». Et si derrière tout cela, quelqu’un cherchait à faire tomber Adamsberg ? Reste à trouver qui.

 

Parti chercher des indices en Serbie, le commissaire remonte une piste inattendue, celles des vampires. Entre croyances occultes et rationalité, Adamsberg se découvre un fils avant de démasquer le cerveau à l’origine de toutes ces horreurs. Fred Vargas signe ici son dixième roman.

Mademoiselle

 

Fred Vargas, Un lieu incertain, éd. J’ai lu,   p., 7,6 €

 

A propos du cimetière de Highgate : inauguré en 1839, un peu après l’accession au trône de la reine Victoria, le cimetière de Highgate abrite les tombes de Karl Marx et Charles Dickens.

 

Demain soir, France 2 diffuse une adaptation de ce roman, réalisée par Josée Dayan.

 Photo DR

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 08:42

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Sortir les génies de l’oubli devient une habitude chez Françoise Cloraec. Après Séraphine de Senlis, la psychanalyste revient avec l’histoire de Marcel Storr, un peintre cantonnier. Dans Storr, Architecte de l’ailleurs, on découvre un dessinateur hors pair. Né en 1911, Marcel Storr est abandonné par sa mère et confié à l’Assistance publique. Envoyé près de Montauban, il est balloté de famille d’accueil en famille d’accueil. « Marcel a manqué de tout. De ce qui se voit, et de ce qui ne se voit pas mais s’éprouve. Pas de regards tendres, de mots attentionnés, de gestes doux. L’exil est au fond de lui, pour toujours. » Enfant maladif, atteint de surdité, le petit garçon se réfugie dans le dessin.

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Les années passent, la passion reste intacte. Cantonnier le jour, peintre la nuit et pendant son temps libre, Marcel Storr construit sur le papier des cités à couper le souffle. « Nous croyons découvrir l’architecture maure, germanique, du Cambodge ou d’Asie. Les styles et les non-styles nous égarent. Ses églises ressemblent à des cathédrales anglicanes, à des palais russes, des temples orientaux », écrit Françoise Cloarec.

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La psychanalyste relate, à la fin de l’ouvrage, comment elle a découvert l’œuvre de Marcel Storr. Après avoir lu Séraphine, un couple de Parisiens, les Kempf, la contacte. Ils lui parlent d’un certain Marcel Storr dont ils conservent précieusement, presque religieusement, les dessins. D’abord réticente, Françoise Cloarec, se rend finalement chez eux. « Je ne voulais pas me spécialiser dans le peintre autodidacte », assure-t-elle. Pourtant, devant l’œuvre de Marcel Storr, elle rend les armes. C’est ainsi que Storr, architecte de l’ailleurs a pu voir le jour, non sans effort, tant les zones d’ombres étaient nombreuses. Dans ce livre, on découvre notamment l’effroyable univers de l’Assistance publique au début du XXe siècle. Au fil des pages, le talent de Marcel Storr s’impose et, en nous, le regret s’installe. Quel dommage, en effet, que cet homme ait toujours refusé de montrer ses dessins en dehors d’un cercle, extrêmement restreint, de privilégiés…

 

Pour lire les premières pages de Storr, architecte de l’ailleurs.

Merci aux éditions Phébus pour cette découverte et tout particulièrement à Denis du groupe Libella.


Photos DR

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 09:36

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Estampes sur eaux troubles
est un recueil de nouvelles noires et occultes à la Edgar Allan Poe. Si Marianne Lesage ne surpasse pas le maître, ses histoires se laissent néanmoins lire avec plaisir.

Dans Estampes sur eaux troubles, tout s’embrume et seule une conviction demeure : le danger approche. De fait, la mort finit toujours par frapper en prenant soin de laisser un survivant. Il n'y a rien de mieux qu’un témoin pour raconter l’histoire et alimenter les peurs, c'est bien connu... Car ici, les survivants ne se vengent pas, ils subissent. 

Dans « Voyageur », la douce Violette échappe aux griffes de son mari, Barbe bleue. Tant mieux pensez-vous ? Et si l'épouse était en réalité plus terrible encore que son époux…

Dans « Œil de nacre dans la serre », Julia attend Louis qui vient de partir au front. Nous sommes en 1914, les mois passent, la guerre s’éternise. De son mari, Julia reçoit d’étranges objets, s’en désintéresse et prend un amant. Le destin la rattrapera bientôt.

Enfin « Fuathais » est de loin ma nouvelle préférée. Un mélange de légendes écossaises, d’apparitions sans oublier cette histoire d’amour abîmée par le temps.

Des terres d’Ecosse, à la guerre de 14, Estampes sur eaux troubles entraîne le lecteur dans l’espace et le temps entre réel, fantastique et onirisme.
Mademoiselle

 

Marianne Lesage, Estampes sur eaux troubles, éd. Griffe d’Encre, 166 p., 13 €

Ce livre a fait l'objet d'un partenariat avec Babelio, merci à eux et aux éditions Griffe d'Encre.

Photo DR

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