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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 07:00


Je viens tout juste de terminer La fenêtre panoramique de Richard Yates. L'histoire se déroule dans les années 50 aux États-Unis. Un couple, April et Franck Wheeler sont installés avec leurs deux enfants dans la banlieue de New-York. Couple de la classe moyenne, dans la force de l'âge, propriétaire d'une jolie maison dans un quartier tranquille, April et Franck ont tout pour être heureux. Illustration parfaite des publicités de l'époque, les Wheeler sont en réalité au bord de l'implosion. Dès les premières pages, le malaise est palpable. La tension entre Franck et April est constante, et si répit il y a ce n'est que de la poudre aux yeux . Les silences répondent aux disputes, sans cesse. Les vieilles rancunes apparaissent, les doutes et finalement la haine  se fait jour. April et Franck se consument jusqu'au point de non retour...


Cette lecture a été décidé par les membres de mon club de lecture (http://clubdeslectrices.blogspot.com/) le mois dernier. Toutes celles qui étaient présentes ce jour-là, comme les fidèles lectrices de mon blog savent que si ça n'avait tenu qu'à moi, je n'aurai pas choisi ce roman. C'était une erreur. J'ai aimé ce livre, la tension qui s'en dégage, la psychologie des personnages. April et Franck n'avaient pas imaginé leur vie de cette façon, et s'en veulent de s'être ainsi trompés. Cette histoire illustre à merveille le difficile équilibre à trouver entre les rêves et les obligations quotidiennes. Ce drame est saisissant de beauté et de réalité.

 

Il me reste, à découvrir l'adaptation du livre au cinéma, le film Noces rebelles avec Kate Winslet et Léonardo DiCaprio.

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 10:29



Ne manquez pas l'exposition "Portraits d'écrivains de 1850 à nos jours", présentée à la maison Victor Hugo jusqu'au 20 février. Cette exposition s'inscrit
 dans le cadre du mois de la photo. On y découvre 200 portraits de 90 grands écrivains saisis par 30 portraitistes du 19e et du 20e siècles. Parmi eux, Colette, Georges Sand, Alexandre Dumas, Françoise Sagan, Jean Anouilh ou encore Samuel Beckett et bien sûr Victor Hugo.

 


Pour en savoir plus : www.musee-hugo.paris.fr
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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 06:20


Métronomede Lorànt Deutsch, tout le monde en a entendu parlé, beaucoup l'ont lu, peu de gens ont semble-t-il été déçus. Le comédien serait donc féru d'histoire. Why not ? Notez qu'à la base, je ne suis pas vraiment passionnée d'histoire. Aussi à la vue des presque 400 pages de l'ouvrage, je n'ai pu réprimer un soupir. Il allait me falloir trois mois pour venir à bout de Métronome ! Erreur.

 

Au fil de ses balades et parfois sans même le vouloir, Lorànt Deutsch découvre un ancien cachot de la Bastille. Toutes les cellules des embastillés, avaient, pensait-on été détruites à la Révolution. C'est faux. Il en reste une, oubliée de la fureur révolutionnaire, qui est parvenue jusqu'à nous. Située dans la cave d'un restaurant on peut encore y lire les messages, gravés dans la pierre, par les prisonniers.  

Lorànt Deutsch a l'art d'intéresser les néophytes. Avec force détails, l'auteur nous entraîne, en métro, sur les traces de l'histoire de France dont le lecteur découvre les vestiges insoupçonnés.

Saviez-vous que les derniers combattants gaulois, massacrés par les romains, reposent sous la Tour Eiffel ? Que Lutèce ne se situait pas sur l'île de la Cité mais à Nanterre ?

Pour un peu, Métronome pourrait presque me réconcilier avec les livres d'histoire qui traînent, oubliés depuis des années, dans ma bibliothèque.

 

Métronome, Lorànt Deutsch, éd. Michel Lafon, 380 p., 17,90 €.

 

Balade dans Paris avec Lorànt Deutsch :

 

 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 12:00

 

C'est décidé je participe à mon premier challenge littéraire. Jusqu'ici l'idée ne m'avait pas vraiment tentée. Mais, cette semaine, quand Delphine et Georges ont proposé un challenge consacré à Françoise Sagan, je n'ai pas pu résister.

 

Le principe des challenges est simple : les participants s'engagent à lire un ou plusieurs livres d'un auteur ou se rapportant à une thématique prédéfinie. Pour le challenge Sagan, les participants ont donc jusqu'au 31 janvier 2012 pour lire un ou plusieurs de ses livres. Georges et Delphine proposent trois niveaux de challengers :

  • Mini-challenger :1 à 2 roman et/ou bio
  • Moyen-challenger :3 à 5 romans et/ou bio
  • Big-challenger :+ de 5 roman et/ou bio

Il n'est pas interdit de parler des films consacrés à Françoise Sagan comme l'excellent "Sagan" avec Sylvie Testud. Pour ma part, faute de temps plus que d'envie, je me range modestement dans la catégorie des mini-challengers. Je vais ainsi, enfin, lire Aimez-vous Brahms. Et pour le second livre, j'hésite encore entre La chamade, De très bons livres et La petite robe noire...

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 09:47

Les éditions du Moteur proposent des petits livres écrits par de grands auteurs. Dans son catalogue figure David Foenkinos, Yasmina Khadra, Tania de Montaigne, Emilie Frèche et bien d'autres. Tous ont eu carte blanche si ce n'est l'obligation d'écrire une histoire pouvant s'adapter au cinéma.

 

J'ai testé le concept avec La Folie Verdier de Michel Quint. Lu en 1h30, montre en main, cette histoire m'a emmené très loin du train dans lequel je me trouvais.

 

 

Marie-Madeleine Gueysels, a décidé de vendre. Son château serait hanté. La preuve, Thierry Sauvage, le gigolo dont elle est tombée amoureuse, entend des voix. Soit, une fois le château vendu, il ne les entendra plus. Mais avant de quitter les lieux, Marie-Madeleine doit dire adieu à ses fantômes... au risque d'en découvrir d'autres. 

 

Dans un style enlevé, où les mots filent à toutes vitesse, Michel Quint raconte l'abominable et non moins géniale histoire de La Folie Verdier.

A lire sans plus attendre !

 

La Folie Verdier, Michel Quint, éd. du Moteur, 42 p., 9,50 €.

 

 http://leseditionsdumoteur.fr/

 


Pour en savoir plus :

 

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 06:43



Les éditions du Rocher viennent de publier une biographie de Sean Flynn. Fils de la star hollywoodienne Errol Flynn et de Lili Damita, une actrice qui connu son heure de gloire dans les années 30, Sean passe son enfance sans son père. Même absent, Errol est omniprésent dans la vie de Sean. Tout le monde le compare à son père. Est-ce pour cela qu'il se lance dans le cinéma ? Non. Plus qu'une passion, le septième art, est pour Sean un moyen d'avoir la belle vie. Aussi ne  prête-t-il pas la moindre attention aux rôles qui lui sont proposés. Son  destin est ailleurs, le jeune homme aux allures d'Apollon en est convaincu sans toutefois savoir quelle direction prendre...

  

En 1963, pour le tournage d'un film, Sean se rend à Ceylan. C'est la première fois qu'il se rend en Asie, il est fasciné. Là, se dit-il, est l'aventure. Quelques jours plus tard, il participe à une partie de chasse et tue un "tigre mangeur d'hommes". La nouvelle fait la Une du Palm Beach Times, gazette locale de la côte ouest où Sean a passé une partie de son enfance dorée.

 

Pour Sean Flynn, cet événement marque le début d'une nouvelle vie. De voyages en parties de chasse, Sean devient un véritable aventurier. Enfin, le sportif aguerri doublé d'un courage sans faille, a trouvé un rôle à sa mesure.

 

En 1966 il part, comme photographe de Paris Match, au Vietnam. A Saigon, il rencontre le célèbre photographe Tim Page, de trois ans son cadet. Celui-ci le fait rentrer dans le milieu très fermé des photographes de guerre. Sean Flynn découvre l'horreur de la guerre. Il revient en Europe, en France où vit sa mère Lili Damita et à Paris plus précisémment où il a un appartement au 6, rue Nicolas Chuquet. Des escales dans un monde censé être en paix mais dont Sean Flynn s'extirpe toujours très vite pour repartir.

 

Le 6 avril 1970, non loin de Phnom Penh, il tente de passer le barrage tenu par des Viêt-Cong pour en ramener un reportage en or. "Je sais que c'est dangereux. Mais c'est ce qui en fait un bon sujet", dit-il avant de partir. Il ne reviendra jamais.

 

Au départ, cette biographie ne m'intéressait que par le lien de Sean Flynn avec le photojournalisme. J'aurai d'ailleurs aimé que ce point occupe une plus grande place dans l'ouvrage.

 

Sean Flynn - L'instinct de l'aventure, de Philippe Lombard, éd. du Rocher, 150 p., 16,90 €.

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 23:25

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Dimanche dernier, je me suis rendue pour la première fois à la réunion du Club des lectrices. Créé fin 2010 par Delphine, ce club est, comme son nom l'indique,  exclusivement réservé aux femmes. Toujours à l'affût de ce qui se trame sur la blogosphère littéraire, j'ai eu vent de cette initiative. J'ai donc immédiatement demandé à en être.

 

Et après cette première rencontre, je peux vous assurer qu je ne regrette pas d'avoir poussé la porte... Le principe est simple : une fois par mois les membres du club se réunissent pour échanger sur une lecture commune. Dimanche dernier, nous avons par exemple donné notre avis sur Manon Lescaut de l'Abbé Prévost. Par chance, les avis divergeaient, notamment sur le personnage de Manon... Je dis par chance, car à mon sens, c'est exactement ça qui fait la richesse d'un club de lecture.

 

Le prochain rendez-vous aura lieu le 13 février. Il me tarde, même si, au risque d'en rajouter une couche, je n'étais pas trop partante pour le livre proposé : La fenêtre panoramique de Richard Yates. Mais après tout c'est l'occasion ou jamais de lire un livre qui ne va pas me plaire cet auteur que je ne connais pas encore. Plus sérieusement, le club des lectrices mérite bien que je fasse cette petite concession qui, au final, n'en sera peut-être pas une.  

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 07:30

My little Paris, le Paris secret des parisiennes[1]

Il est des livres futiles qui, au fil des pages, deviennent indispensables. C'est le cas de My little Paris, déclinaison éditoriale du site Internet dont la réputation n'est plus à faire.

 

Créé il y a  deux ans par une poignée de filles inspirées, My little Paris propose quelques pistes pour multiplier les moments inoubliables.

 

Alors évidemment, dans ce livre publié aux éditions du Chêne, on retrouve plusieurs adresses déjà glanées sur le net mais quel plaisir d'avoir un de ses sites fétiches publié sur papier glacé ! 

 

Entre le Club des poètes dans le 7e arrondissement et les plaidoiries folles ("Les femmes sont-elles plus belles en été ?", "Peut-on rallumer les étoiles ?", etc.) dans la bibliothèque du Palais de justice, mon coeur balance. Et après tout, pourquoi choisir ?

 

My little Paris, éditions du Chêne, 156 p., 14,90 €

 

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 22:58



Publié pour la première fois en septembre 1906, Face de Lunede Jack London, est traduit en français au début des années 30 sans être, pour autant, édité dans son ensemble. Il faudra attendre 2010 et la volonté de quelques  personnes aux éditions Phébus pour que ce recueil de nouvelles paraissent, pour la première fois en France, sous sa forme initiale. Vous l'aurez compris, il s'agit d'un ouvrage inédit.

 

De Jack London, je n'avais lu que Croc-blanc. C'était il y a si longtemps... Je me souviens parfaitement de ce loup évoluant dans des paysages à couper le souffle. A l'époque, la dureté et le réalisme du récit m'avaient rebutée.

J'étais loin de me douter que, bien des années plus tard, le même écrivain me surprendrait à ce point. Jack London se passionnait pour les phénomènes surnaturels. Le saviez-vous ? Ainsi, dans Planchette, le spiritisme s'invite au coeur d'une histoire d'amour.

Avec Face de lune, le lecteur assiste à des évènements d'un sadisme parfois grinçant mais découvre aussi l'humour d'un auteur dont on ignorait qu'il en avait. A lire.

Jack London, Face de lune, éditions Phébus, 185 p., 11 €

Photo DR

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 10:12

A l'aube de cette nouvelle année, je vous souhaite le meilleur et partage avec vous mes bonnes résolutions littéraires...

 


Premièrement, je vais trouver le temps de lire ces auteurs émérites dont je n'ai jamais lu une seule ligne... Je crains malheureusement qu'une vie ne suffise...

 

Deuxièmement, je fréquenterai d'avantage les bibliothèques. Une belle occasion de redécouvrir les bibliothèques parisiennes.

 

Troisièmement, je serai assidue au Club de lecture dont la première réunion (pour moi), seconde pour les autres membres, se déroulera le 9 janvier prochain. Si vous voulez en savoir plus, c'est par ici : http://clubdeslectrices.blogspot.com/

 

Quatrièmement, j'irai bientôt visiter le musée des Lettres et manuscrits, sur le boulevard Saint-Germain. L'exposition consacrée à Romain Gary me tente tout particulièrement...
 

Cinquièmement, j'achèterai désormais des sacs à main plus grand pour y mettre un ou deux livres supplémentaires. N'est-ce pas là, la façon de passer le temps, dans le métro, le train, et dans les files d'attentes ?

 

J'aimerais beaucoup connaître les résolutions littéraires de Sophie, Diane, et des filles du blog Lectrices and the city.

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